Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Rire du serpent
23 avril 2011

Grimes Partie 11 (Auguste Maigret) Chapitre 2

Comment s’est passée cette belle nuit ? Vos rêves de conquêtes, de victoires, voire de revanches ont-ils été assouvis ? Pour ma part, je n’ai pas beaucoup dormi, car je préparais nos prochaines batailles. Mais nous avons encore le temps. Je vous ai dit hier que le jeu allait pouvoir reprendre. Nous allons nous amuser un peu. Ce n’est pas parce que nous sommes en guerre qu’il faut pleurer du matin au soir. J’espère que je ne vous choque pas, mais en ce moment, je m’amuse comme un petit fou. Le plus difficile est de gérer mes deux réseaux en même temps.

Ah, mais oui ! Je ne vous ai pas raconté la fin de mon histoire.

Flash-back (suite) :

Une fois devenu maire, j’ai tout de suite senti que je n’étais pas du bon côté de la barrière. Certes, j’étais du côté du plus fort, mais je sentais que cela n’allait pas durer. Je voyais que Jean Méro, en France, allait prendre l’avantage sur notre gouvernement. Et puis, je ne croyais pas qu’une telle dictature pourrait durer aussi longtemps.

J’ai donc commencé à monter un réseau de communication comme le vôtre. J’ai utilisé cette fois tout un réseau souterrain construit par Adolf Hitler (un vieil utopiste du siècle dernier) qui reliait tous les points stratégiques de la capitale allemande. J’en ai passé du temps à trouver les bons appuis et à éliminer les autres…

Oui, il y a eu beaucoup de morts accidentelles cette année-là.

Là où je suis moins fier, c’est quand j’ai dû éliminer les ouvriers qui ont travaillé pour moi. Je vous rassure, je n’ai pas eu à agir de la même façon chez vous. Des français, amis de longue date, connaissaient des ouvriers  compétents et discrets qui ont rejoint nos rangs et sont pour certains encore vivants parmi vous. J’en profite pourles embrasser bien fort.

Mon réseau a fonctionné très vite, mais sans la force des armes, je ne pouvais rien. Et je crois que je n’étais pas près à utiliser mon nouveau jouet si vite. J’ai donc attendu.

Je me suis infiltré dans toutes les sphères du gouvernement, y compris les plus basses. Lorsque l’Allemagne a été proprement annexée par la France, j’étais aux meilleures places pour avoir une carrière remarquable au sein du nouveau gouvernement. J’ai dû laisser Aquila pour me rendre à la Kapitale et cette, fois, je n’ai pas été élu, mais nommé par la volonté de Daïmon.

Bon, si je ne veux pas perdre mon auditoire, je crois qu’il faut que je fasse encore une petite pause. D’ici peu, j’aurai encore besoin de vous. Le coup final n’est pas encore pour tout de suite, mais il ne serait tarder. Je dois retrouver Méro et ses lieutenants pour le faire tomber définitivement. Je vous souhaite une bonne journée.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le Rire du serpent
Publicité
Publicité