
Par Vincent Clavence
La Liseuse, c’est un conte philosophique et merveilleux, un poème, une bouteille à la mer.
Durmarque relève le défi d’un livre où Dieu lui-même fait entendre sa voix, dans un procès sur fond de chambre à gaz. Le lecteur assiste à la rencontre hallucinée d’un Dieu déchu mais qui ne peut déchoir, jugé coupable par le diable sur les cendres d’Auschwitz : « Tu sens le pourri depuis Auschwitz. Auschwitz, ça sonne comme un éternuement, comme une pneumonie mortelle de Ton ordre. De toute façon, c’est...
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